Recrutement spécialisé Protection de l’enfance / judiciaire (tutelle – curatelle), Nantes Brest Tours

Cabinet de recrutement dans le domaine de la protection sociale (mineurs / majeurs)

Disposant d’une longue expérience dans le domaine de la protection des mineurs, Umaneïs RH accompagne au quotidien les Conseils d’Administration, Directions des Ressources Humaines, Directeurs Généraux et Directeurs d’Établissement dans la conduite de leurs campagnes de recrutement.

 

Porté par des experts, Cécile FRIN (Consultante Psychologue du Travail) et Gaëtan QUERREC (Directeur), notre équipe vous guide et vous assiste efficacement dans le recrutement de vos futurs collaborateurs et l’évaluation de vos potentiels (h/f). Nous nous appuyons pour cela sur nos multiples collaborations passées et sur une parfaite connaissance / compréhension des éléments spécifiques au domaine de la protection de l’enfance.

 

Un accompagnement spécifique et éprouvé pour vos recrutements

Les financeurs (ARS, Conseils Départementaux…) souhaitent aujourd’hui s’adresser à des interlocuteurs proactifs sur les dispositifs actuels et les besoins de demain (avec comme mot d’ordre « l’optimisation financière et budgétaire »). Les acteurs de la protection de l’enfance doivent donc se doter de collaborateurs (h/f) efficaces et imprégnés de ces « contraintes / opportunités ».

 

Parfaitement conscients de ces impératifs, nous sommes FORCE DE PROPOSITION ET ACTEUR durant chaque processus de recrutement, que nous adaptons en fonction des profils recherchés et des contextes d’intervention.

 

Découvrez notre processus de recrutement

 

 

Un projet de recrutement dans le domaine de la protection de l’enfance et judiciaire (tutelle, curatelle…) ? Contactez nos consultants :

 

 

Par téléphone au 02 40 50 00 37 ou par mail

 

Vers une meilleure prise en charge de l’enfant à protéger

 

Le service de la protection de l’enfance joue un rôle essentiel dans la préservation des droits de l’enfant. Il vise à :

  • garantir la prise en compte de son développement affectif, physique, social et intellectuel,
  • préserver sa sécurité, sa moralité, son éducation et sa santé.

Anciennement nommés « mineurs isolés étrangers », les « mineurs non accompagnés » relèvent également du dispositif de la protection de l’enfance, sans distinction de nationalité, comme chaque enfant résidant sur le territoire français. Dès lors qu’un enfant est déclaré mineur par la justice, il est accompagné jusqu’à sa majorité.

 

La mesure de protection à l’enfance en France peut prendre deux formes :

  • une mesure administrative négociée entre la famille et le service social de référence,
  • une mesure à caractère judiciaire, décidée par le juge pour enfants au regard de situations jugées préoccupantes pour l’enfant. Il s’agit alors d’une mesure d’accueil (en établissement ou en famille d’accueil) ou d’une mesure éducative.

 

La protection de l’enfance en France

En France en 2017, on comptait environ 325 000 mesures de protection, dont près de 85 000 mesures administratives et 240 000 mesures judiciaires.

Le secteur de la protection de l’enfance compte aujourd’hui plus de 20 000 structures sociales, qui représentent plus de 500 000 professionnels du travail social :

  • centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS),
  • hébergements d’urgence (MECS),
  • maisons relais,
  • établissements d’accueil collectif du jeune enfant (EAJE)…

En 2007 et 2016, le gouvernement Français a réaffirmé les droits et besoins fondamentaux de l’enfant, en améliorant le repérage des situations difficiles. En 2019-2022, le gouvernement souhaite améliorer de nouveau la prise en charge des enfants placés en mettant en place un « Pacte pour l'enfance » visant à reconnaitre le besoin de sécurité affective des enfants ainsi qu’à lutter contre les ruptures de parcours.

 

La coopération entre les différents acteurs du secteur de la protection à l’enfance est primordiale pour garantir ces évolutions. Une volonté d’amélioration entre les acteurs est mise en avant, avec le souhait de construire des réseaux, de travailler sur la coopération de manière spécifique et de partager les informations sensibles sur les enfants accompagnés.

 

 

 

Les mesures de protection juridique pour majeurs

Le secteur français de la protection juridique des majeurs concerne les personnes étant dans l’incapacité de défendre leurs intérêts suite à une maladie, un handicap, un accident altérant leurs facultés. Une mesure de protection juridique (tutelle, curatelle), par laquelle un tuteur aide la personne à protéger ses intérêts, peut alors être mise en place par un juge. La protection est attitrée soit en priorité à un membre de la famille, soit à un mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM).

 

La différence entre les mesures de tutelle et curatelle réside dans l’autonomie des décisions à prendre. En effet, une personne placée en curatelle reste autonome dans les actes simples de la vie, mais doit être accompagnée pour les actes importants. La tutelle, quant à elle, concerne les personnes qui ont perdu leur autonomie et qui ont besoin d’être représentées dans les actes de la vie civile. Il s’agit d’une mesure plus protectrice.

 

En 2018, on comptait plus de 53 % de mise en curatelle, contre 40 % de mise en tutelle. Le reste des mesures juridique concernaient :

  • 4 % de Mesure d'Accompagnement Judiciaire (MAJ),
  • 2 % de sauvegarde de justice,
  • 1 % d’autres mesures.

 

Représentant près des six cas sur dix, les tutelles avec une gestion familiale sont largement majoritaires. La gestion associative (services mandataires) arrive loin derrière, avec un quart des mesures. Les autres types de gestion (personnes physiques exerçant à titre individuel ou en qualité de préposé d’établissement) sont très minoritaires, mais on remarque un accroissement régulier de la part des tutelles confiées aux mandataires individuels. A l’inverse, la gérance des mesures de curatelle est très majoritairement associative (services mandataires).

 

Le recrutement sur ces deux secteurs a connu ces dernières années d’importants bouleversements nécessitant une adaptation constante :

  • évolution des politiques sociales,
  • décentralisation de l’action sociale
  • chômage,
  • exclusion sociale,
  • vieillissement de la population...

Ces mutations ont dynamisé ces secteurs et ont généré des campagnes de recrutement. En raison de la croissance du nombre de départs à la retraite des professionnels du travail social et de l’évolution démographique, les volumes de recrutement sont en forte augmentation.